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Le Catéchisme de l’Église catholique enseigne que » la superstition est la déviation du sentiment religieux et des pratiques qu’il impose. Elle peut aussi être masquée par le culte que nous rendons au vrai Dieu, par exemple, lorsque nous attribuons une certaine importance magique à certaines pratiques, aussi légitimes ou nécessaires soient-elles. Attribuer à la seule matérialité des prières ou des signes sacramentels leur efficacité, indépendamment des dispositions intérieures qu’ils requièrent, c’est tomber dans la superstition ».
Ce type de mentalité prédispose à une plus grande crédulité envers toutes sortes de propositions magiques et superstitieuses, quand elles ne sont pas ésotériques et prétendument paranormales. Le manque de formation dans sa propre foi et l’environnement culturel favorable au syncrétisme et au relativisme religieux empêchent de voir l’incompatibilité de ces convictions et pratiques avec la foi chrétienne.
Le discernement : causes naturelles ou surnaturelles ?
« L’Église et la science défendent toutes deux un principe économique, à la fois prudent et objectif, qui affirme que face à un fait extraordinaire, il ne faut jamais donner une réponse préternatale si elle peut s’expliquer naturellement. Ce n’est que lorsque les possibilités d’une explication naturelle sont terminées que l’on peut commencer à penser à la possibilité, et non à la certitude, d’un ordre contre nature »